Journey nous enlève à notre réalité pour un incroyable voyage, débutant dans l’immensité d’un désert d’une Perse mythique. Marcher, s’étonner de la majesté de nos envolées, croiser des cerf-volants, illuminer des fresques murales… Le voyage tient de la rêverie éveillée, d’autant que le monde est chatoyant avec ces lumières ambrées.
Notre solitude est bientôt bouleversée par l’arrivée de l’altérité, aux habits analogues. La rencontre interroge, surtout si comme moi, on n’en est pas averti (je n’ai rien lu au sujet du jeu avant d’y jouer). L’autre, c’est un joueur en ligne comme nous, dont on ne sait rien et avec qui on pourra communiquer avec notre chant. L’entraide et les interactions même limitées avec ce camarade donne au périple un surplus d’émotions, assez difficile à décrire. Oui, Journey est très court. Et pourtant, après avoir parcouru déserts, ruines et montagnes, il m’est très difficile de ne pas relancer ce périple, avec l’espoir de ressentir à nouveau ce flots de sensations. Des sensations qui parcourent l’échine et font frissonner.
Je me rends compte, en me les remémorant, de l’immense et infinie beauté du jeu.